Communiqués de presse

Une étude révèle les degrés de confiance au travail des employés canadiens.

TORONTO, le 15 juin 2017 /CNW/ - Le fait de parler en public a longtemps été perçu comme une source d'anxiété, il s'avère toutefois qu'une conversation individuelle rend les travailleurs encore moins confiants : le fait de demander une augmentation de salaire à son patron. Selon une nouvelle étude menée par Robert Half, plus du quart des professionnels canadiens (28 pour cent) se sentent confiants lorsqu'ils demandent une augmentation de salaire, par rapport à 48 pour cent qui se sentent confiants lorsqu'ils prennent la parole en public. Le malaise entourant ces conversations est reflété dans le pourcentage des répondants du sondage qui - plutôt que de demander une augmentation de salaire - préféreraient faire le ménage de leur maison (39 pour cent), rechercher un nouvel emploi (10 pour cent), subir un traitement de canal (3 pour cent), ou faire l'objet d'une vérification par l'Agence du revenu du Canada (3 pour cent).

L'insécurité entourant la demande d'une augmentation de salaire n'est pas nouvelle, mais elle a changé légèrement au fil du temps, selon l'étude menée sur trois ans : l'année dernière, 31 pour cent des professionnels se sentaient en confiance de demander une augmentation de salaire; en 2015, ce pourcentage était de 35 pour cent.

L'étude Confidence Matters de Robert Half indique le degré de confiance et l'attitude des travailleurs concernant divers sujets sur la carrière et le salaire. Plus de 400 travailleurs canadiens occupant un emploi de bureau à temps plein ont été interrogés par un cabinet de recherche indépendant. Le sondage a aussi été effectué en 2015 et 2016.

« Lorsqu'il est question de la confiance au travail, le pouvoir est dans le savoir », affirme Greg Scileppi, président, activités internationales de dotation en personnel, Robert Half. « Les professionnels ayant une compréhension approfondie des compétences recherchées et des tendances salariales dans leur secteur sont mieux équipés pour mesurer leur valeur et sont plus en confiance de formuler leurs contributions à l'entreprise dans la négociation de leur rémunération, soit pour un emploi existant ou un emploi potentiel. »

Bien que plusieurs travailleurs ne raffolent pas des négociations salariales, 27 pour cent des répondants au sondage ont affirmé qu'ils prévoient demander une augmentation de salaire cette année, avec comme raison principale que leur salaire n'a pas augmenté avec les tâches de leur travail. Il s'agit de la réponse la plus courante pendant trois années consécutives.

Voici trois autres points clés relevés dans le cadre de la recherche Confidence Matters :

1. Employés confiants à l'égard de leur entreprise et de leurs perspectives professionnelles

• 70 pour cent des répondants sont confiants par rapport à la stabilité de leur employeur.
• 42 pour cent sont confiants à l'égard de leurs perspectives professionnelles.
• 56 pour cent sont confiants dans une entrevue pour un emploi.

2. Plusieurs sont inconscients de ce qu'ils ignorent

• 48 pour cent de travailleurs ont affirmé avoir comparé leur salaire aux salaires du marché pour leur position, comparativement à 43 pour cent en 2015; seulement 8 pour cent ont comparé leur salaire aux salaires du marché au cours du dernier mois.

3. Il y a beaucoup en jeu

• 19 pour cent des travailleurs ont affirmé qu'ils se chercheraient un autre emploi si leur demande se voyait déclinée.
• 22 pour cent de répondants qui prévoient demander une augmentation de salaire ont affirmé qu'ils ont besoin de cet argent pour couvrir leurs besoins de base.

Les organisations bénéficient d'avoir des employés qui n'ont pas peur de verbaliser leurs idées ou d'identifier de nouvelles occasions pour avancer, a ajouté Scileppi. « Les gestionnaires devraient cultiver la bonne communication avec les employés et prendre le pouls fréquemment afin de revoir leurs objectifs individuels, leurs progrès et leurs préférences, ce qui stimule le moral des employés en s'assurant qu'ils se sentent reconnus et soutenus. »

Au sujet de Robert Half

Robert Half compte plus de 325 établissements de dotation en personnel dans le monde et offre des services de recherche d'emploi en ligne sur les sites Web de ses divisions, lesquels sont tous accessibles par l'intermédiaire du site www.roberthalf.ca. Suivez @RobertHalf_CAFR sur Twitter ou consultez notre blogue au roberthalf.ca/fr/blog pour obtenir d'autres conseils sur le milieu de travail et pour suivre les tendances de l'embauche.

SOURCE Robert Half Canada